Le patrimoine de Cieux

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De tout les temps, Cieux est resté un village attaché à son passé rural mais il a su également défendre et valoriser son patrimoine.

Cieux était sous l'autorité de la famille de Brettes, pendant l'Ancien Régime.

Celle-ci résidait au village des Cros. Ce village surplombe la commune.

Les différents seigneurs étaient enterrés sous l'église de Cieux. Leurs cercueils ont été découverts au début du xxe siècle. De même, cette église est réputée dans tout le Limousin par le nombre de ces cloches. Elles sont au nombre de quatre. Or, il n'y en avait que deux qui fonctionnent, car le clocher se faisait vieux. Les cloches ont été retirées du clocher en 1901, afin de les entretenir et après rénovation, elles ont retrouvé leur place en 2018.
Il existerait même un souterrain qui relie l'église aux Cros. La commune regorge de souterrains. Ceux-ci datent essentiellement de la Première Guerre mondiale.

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La gare de tramway

La commune peut se prévaloir d’un élément patrimonial : l’ancienne gare du Trami, ce tramway qui circula de 1912 à 1949, et qui devint ensuite la bascule agricole de Cieux.
Sans réhabilitation pour une destination utile à la vie actuelle de Cieux, l’ancienne gare de tramways et bascule agricole de Cieux subira le sort de ses semblables. À l’abandon suivra la ruine, la destruction et l’oubli. Une histoire singulière de transport collectif rural et un épisode de l’économie agricole perdrait sa visibilité pour les nouvelles générations.
Cet héritage immobilier de l’histoire rurale doit être réhabilité et vivre dans les conditions d’aujourd’hui. 

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Nous lançons, avec l’aide de la Fondation du Patrimoine, un appel au mécénat populaire et au mécénat d’entreprise dans le cadre d’un appel aux dons lancé le 26 juin 2021, ouvert à tous, habitants, entreprises, associations et amis de la commune.

Chacun d’entre nous peut s’impliquer dans ce projet citoyen : particuliers, entreprises, associations tout en bénéficiant à titre individuel d’avantages fiscaux de 60 à 75 %.

Le patrimoine historique fait partie de notre mémoire collective. C’est un devoir citoyen de le protéger et de le valoriser afin de le transmettre dans les meilleures conditions aux générations futures.

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https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/gare-cieux

L'ancien collège Sainte Marguerite

En 1900, le chanoine Roby crée sur les terres de sa famille l'institut Ste Marguerite, dont la gestion est confiée aux religieuses des Filles de la Sagesse. Elles seront remplacées peu après par les Ursulines de Chavagnes en Paillers. Pendant la première guerre mondiale, l'école est transformée en hôpital pour les blessés du front. Des jeunes filles juives seront cachées par les Sœurs lors de la seconde guerre mondiale, avant l'occupation du bâtiment par les allemands. En 1966, l'établissement devient mixte (une école, un collège, 90 internes, une garderie). Le collège fermera en 1988 et l'école en 2000. Les bâtiments ont été rachetés par la Mairie et ont accueillis une école privée d'agriculture (spécialisée dans les eaux et forêts) jusqu'en 2011, puis une école privée Montessori jusqu'en 2015. 


Les monuments aux morts de Cieux

Rares sont les femmes associées à un monument aux Morts. Le monument fut inauguré en 1935 à la mémoire de ceux qui sont tombés lors de la première guerre mondiale (98).

Sculptée dans un bloc de calcaire, par Yvette Gendron, la jeune Bergère limousine porte des sabots et des épis de blés dans ses mains, symbole de fertilité et de prospérité. C'est Mme Bartoli, la mère de Victor Lanoux qui a servi de modèle. 


Ce monument est d'abord pacifiste (les armes sont déposées au pied de la bergère) et il rappelle le rôle et la participation des femmes pendant les temps troublés de la guerre.

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Plus loin, en direction de Mortemart, la stèle des Rivauds témoigne des fusillés de la résistance pendant la seconde guerre mondiale.                 

stèle des rivauds

La chapelle du "Bois du Rat"

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La chapelle est construite à la fin du 12eme siècle ou au début du 13eme siècle.

L'édifice et le site qui l'entoure sont inscrits au titre des monuments historiques le 4 mai 2000

Dédiée à Saint Jean Porte Latine ou Saint Jean l'Evangéliste, XIIIe siècle.

Deux pèlerinages par an avaient lieu dont le but principal était d'obtenir la guérison des animaux.

A la base de la croix plantée devant la chapelle, on pouvait voir le cercle tracé par les pieds des pèlerins qui devaient tourner trois fois autour de cette croix en tenant le montant usé par le frottement. Ils faisaient ensuite trois fois le tour extérieur de la chapelle, puis trois fois le tour intérieur.

A droite de l'autel, se trouve une sorte d'évier sous lequel les femmes stériles devaient gratter pour avoir un enfant. Dans la chapelle, à droite en rentrant, on observe une fente, percée dans la muraille et obscurcie par la fumée des cierges allumés pour obtenir la guérison des animaux. Des poils et des plumes de bêtes malades seraient confiés à la cavité en arrière de cette fente.




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Il y a d’autres légendes autour de dénomination des lieux. Selon la première,  un rat, animal maléfique en relation avec le diable, aurait eu son antre dans ce bois. Il fallait combattre les sorts qu’il jetait. « rat » serait une déformation de « l’Oran », ce qui signifie « celui qui prie », du latin orare; parler. Selon la deuxième, un Saint Ermite se serait retiré dans ce bois pour vivre et prier en solitaire. La chapelle aurait été construite en souvenir de ce moine.


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